mardi 27 août 2013

Cirque / question de la députée Laurence Abeille au ministère de la communication et de la culture

Cela est pratiquement passé inaperçu mais l'information a de quoi nous réjouir. En effet, comme vous pouvez le lire ici, la députée écologique, Laurence Abeille, a posé une question au ministère de la communication et de la culture concernant la question des animaux dans les cirques. 
Son argumentaire est pertinent et elle suggère, tout comme nous, une interdiction des cirques avec animaux.
Nous attendons la réponse du ministère concerné mais grâce à cette députée, la question des animaux dans les cirques est maintenant à l'ordre du jour dans la sphère gouvernementale.

Vous pouvez envoyer un petit mail pour remercier et féliciter Laurence Abeille pour son courage politique et ses actions en faveur de la cause animale. Elle est aussi auteur d'un projet de loi contre la chasse à courre.

Son mail : labeille@assemblee-nationale.fr

mardi 20 août 2013

« On devrait vous mettre en prison, la chasse est légale !! »

Premier tractage à Montmorillon, le 18 août




Pour la première fois donc (d’habitude nous faisions plutôt du collage d’affiches) nous nous sommes installés au croisement d’une voie piétonne et d’une rue laissée à la circulation des voitures à Montmorillon le samedi matin du 18 août.
La rue piétonne était très passagère et les gens ont pris de bonne grâce, à l'exception des quelques premières minutes, les tracts que nous leur proposions .
Nathalie a tenu pendant la durée de l'action une pancarte invitant à la réflexion (voir photo) et suscitant l’interrogation : mais ça veut bien dire quoi être vegan ? «  Végan », mot à l'évidence totalement inconnu par la population .On nous a déclaré que nous étions bien les premiers à faire cela ici.
A noter qu’à la fin un journaliste zoologiste s'est adressé à Nathalie, soulignant lui aussi que nous étions les deux seules personnes de la région à mener ce genre de combat qu'il a salué. Il lui a laissé ses coordonnées ainsi que celles de sa « patronne » ,ce dans le but de réaliser une interview sur notre démarche militante.



De mon côté,  je portais tour à tour une pancarte (voir photo) tour à tour je distribuais des tracts contre la corrida, contre la pêche et contre la chasse.
Ce sont les deux derniers thèmes qui ont suscité le plus de réactions puisque un chasseur, mais un « bon » qui avait cela dans la peau depuis sa plus tendre enfance, m'a même demandé  plusieurs tracts contre la chasse pour les donner à des copains chasseurs. Lorsque je lui ai suggéré de se promener dans la nature sans tuer, il m’a répondu « Oui, je sais, mais c’est plus fort que moi ! » Tuer est une drogue donc ! Mais une drogue « légale » comme on va nous le rappeler !!
En effet, vers la fin de l’action, un monsieur  nous a agressé verbalement, nous criant plusieurs fois « On devrait vous mettre en prison, la chasse est légale !!  »  Impossible de dialoguer avec lui ! Par contre, un autre homme accompagné d’un garçon d’environ 14 ans a échangé un bon moment avec moi de façon plus civilisée. Lui et le garçon étaient passés un quart d’heure plus tôt, le gamin tenant une canne à pêche. Ils sont revenus , le plus âgé voulant manifestement discuter avec moi. Nous avons parlé pêche, chasse mais aussi véganisme. S’il avait une attitude moqueuse au début, au fil de la conversation (et il m’écoutait sans m’interrompre ce qui mérite d’être souligné), son attitude a changé peu à peu et j’ai pu m’exprimer totalement et clairement sur ces sujets. Certes, je ne pense pas l’avoir convaincu mais j’ai l’impression que tout ces quelques précisions et réflexions l'ont quelque peu interpellé quand même. Sans doute la première fois qu’il entendait ce genre de discours. Le garçon, à côté de lui, ne bronchait pas mais il écoutait bien (il ne montrait aucun signe d’ennui par exemple) et j'espère que  mes paroles ont marqué son esprit. Après tout, si j’avais entendu cela à son âge quand je me promenais avec mon grand cousin pêcheur, je serais peut-être devenu vegan bien plus tôt !!

En conclusion, ce fut une action que l’on peut qualifier de positive. 




lundi 19 août 2013

CONSTAT SUR LE MOUVEMENT DE LA CAUSE ANIMALE EN FRANCE

Ce document  auquel nous souscrivons entièrement est en ligne sur la page Facebook de "Libération Animale" 

Nous reprochons à trop de gens qui disent ’’d’abord les humains’’ de ne pas se sensibiliser à la cause animale, alors que beaucoup d’entre nous pensent encore ’’d’abord les animaux’’ !

Notre combat pour les animaux ne doit pas être exclusif car il s’adresse à toutes et à tous.

Nous devons être cohérentes/cohérents pour que nos idées soient prises au sérieux par le plus grand nombre ! L’humain n’est-il pas lui aussi un animal ? Être pour la cause animale, c’est être pour l’égalité de traitement des êtres sensibles (de tous les êtres sensibles : animaux-humains et animaux-non humains !). Le racisme est l’expression de la discrimination envers des animaux-humains sur des bases stupidement subjectives ! Le racisme n’est pas une opinion politique puisqu’il existe du racisme dans tous les partis et bords politiques (de droite comme de gauche). Le racisme est une forme de discrimination, la même que subissent les animaux pour qui nous nous mobilisons afin de les défendre, le même genre de discriminations que subissent les femmes avec le sexisme et les homosexuels/homosexuelles avec l’homophobie.

Aujourd’hui, le racisme se banalise à travers la planète par la multiplication des extrémistes et fanatiques de tous bords.

La cause animale n’est malheureusement pas épargnée par ce mépris et cette haine de ’’l’autre’’.
Certaines militantes et certains militants sont aveuglés par des discours racistes et y adhèrent pour de sombres raisons, mais trop souvent juste par peur et ignorance de ’’l’autre’’. Le manque de respect n’est pas propre à une couleur de peau, une origine sociale, une nationalité, une croyance religieuse ou une ethnie ; mais il est tellement plus simple de faire des généralités et chercher des responsables à nos propres peurs et problèmes ! La discrimination basée sur le racisme existe dans notre société et dans la cause animale où désormais, des gens s’en vantent puisqu’être raciste est devenu une chose banale voire insignifiante !
Beaucoup de militantes/militants de la cause animale ne veulent pas prendre position contre le racisme. Elles/ils prétextent ne pas vouloir faire de politique alors que dans un même temps la plupart de leurs actions visent à faire pression sur les politiciens, sur les maires de communes, sur des textes de lois à adopter ou au contraire à abroger… Mais n’est-ce pas complètement politique ? N’est-ce pas ça faire de la politique ? …une pression politique ?
Vouloir un changement de société en basant celle-ci sur une compassion plus importante envers les animaux, c’est directement vouloir transformer quelque chose dans notre société ! Et un changement de société, n’est-ce pas, par définition, un acte politique ? Ce qui ne veut pas dire s’afficher une couleur politique ou adhérer à un parti quel qu’il soit ! Mais agir sur le politique, c’est bel et bien de la politique !

Certaines militantes et certains militants disent ’’qu’un animal se fiche de savoir si la personne qui le sauve est raciste, sexiste ou homophobe !’’. Avoir ce genre de propos banalise encore une fois les discriminations dont souffrent certains humains. Mais surtout, cela reste un faux argument d’un point de vue militant. En effet, militer pour la cause animale ne se résume pas seulement à sauver quelques animaux parmi les milliards qui en ont besoin, c’est surtout vouloir changer les mentalités pour que plus personne n’ait à sauver un animal ! C’est essayer de changer les choses en donnant de vrais arguments pour que les gens provoquent en elles/eux un véritable changement qui conduira à une modification de toute notre société vers plus de respect des êtres sensibles. Car la vraie question n’est pas ’’doit-on être le plus nombreux pour les animaux en acceptant des personnes racistes, sexiste et homophobes ?’’ mais ’’à qui doit aller notre message ?’’. Notre message pour la prise en compte de la cause animale n’est pas un appel pour celles et ceux déjà convaincus, mais bel et bien vers le plus grand nombre de gens. Cet objectif ne pourra se réaliser qu’avec une éthique globale contre toute forme de discriminations. En effet, beaucoup trop de ces personnes ne sont pas ’’encore’’ sensibles à notre message, alors qu’elles/ils, en grande majorité, condamnent le racisme le sexisme et l’homophobie. C’est pourquoi ne pas condamner ces discriminations empêche ces personnes de s’ouvrir à nos valeurs de respect envers les animaux. Elles/ils reprochent à juste titre que les militantes/militants de la cause animale pensent ’’les animaux d’abord’’ alors qu’elles/eux-mêmes pensent ’’les humains d’abord’’ et ne prêtent donc aucune oreille à notre discours. Chacune/chacun ayant ses arguments et convictions, respectables mais incomplètes, car il n’y a pas un combat pour les animaux et un autre pour les humains (ou plusieurs en divisant encore, un combat pour les femmes, les homosexuels, etc…), puisque c’est un combat global pour une éthique de respect de tous les êtres sensibles. Les mentalités ne pourront évoluer avec de mauvaises bases en cloisonnant les revendications communautaires car elles seront immanquablement opposées entre elles et en fin de compte méprisées ou dénigrées (comme c’est le cas actuellement !). Cet état de fait restera ainsi tant que les militantes/militants de la cause animale ne prendront pas en compte cet aspect. Une revendication éthique est le seul moyen d’ouvrir les esprits du plus grand nombre. Même s’il est vrai que les militantes/militants de la cause animale ne sont pas nombreuses/nombreux, il faut pourtant encore diviser ce mouvement incohérent, en lui donnant de véritables et indispensables bases éthiques. C’est une évidente nécessité car il ne s’en portera que mieux après ! La question qui se pose est ’’avec qui militer ?’’. Il a été prouvé dans ce texte qu’il ne faut pas accepter des personnes qui prônent le racisme ou toute autre forme de discriminations. Notons que c’est une simple question de bon sens afin que le message passe mieux auprès du plus grand nombre de gens, mais aussi pour être en accord avec les bases de valeurs éthiques. Il est donc indéniable qu’il ne faut pas cautionner le racisme, le sexisme ou l’homophobie et les banaliser en négligeant leur importance sur l’éthique au sein même de notre propre lutte pour la cause animale. Négliger cet aspect, c’est ne pas donner toutes les chances à nos idéaux envers les animaux. Vouloir rassembler à tout prix, en ne se souciant pas de l’éthique, c’est bafouer nos valeurs de respect de toute vie sensible.

Le but de ce réseau n’est pas de faire un seul mouvement pour la cause animale, mais d’en faire au moins 2 :
- Un mouvement éthique basé sur les principes de respect des animaux-humains (toutes et tous quelles/quels que soient leurs couleurs, origines, sexualité…) et des animaux-non humains (à plumes, poils, écailles…) dans le respect de la planète et de la biodiversité.
- Un autre mouvement qui serait un ramassis de toutes/tous les autres (racistes et gens qui s’en fichent !).
(En Allemagne et en Angleterre, il existe 2 mouvements pour les animaux dont l’un est plus ou moins ouvertement raciste et un autre profondément contre. Ils font chacun leurs propres actions sans jamais s’associer !)

Le mouvement pour la cause animale a besoin d’avoir une éthique dans son principe même loin de toute influence politicienne (donc en dehors de tout parti politique) ou religieuse, afin de pouvoir prétendre à un véritable impact sur la société. Ceci étant une simple question de crédibilité portée par une vraie légitimité en se basant sur le respect de tous les êtres sensibles donc contre toute forme de discriminations.
Il est donc temps de prendre nos responsabilités en affirmant nos idéaux en prenant, nous aussi, position !
Affirmons notre combat contre toutes les inégalités et discriminations (racisme, sexisme et homophobie).

Ce réseau veut donc rassembler toutes les sensibilités de la cause animale qui ont une véritable éthique contre toute forme de discrimination (racisme, sexisme, homophobie). Il porte donc les valeurs d’une cause animale noble et débarrassées des idées nauséabondes véhiculées par certaines et certains. De ce fait, il n’en sera donc que plus fort en rejetant les compromis et les complaisances envers quelque discrimination que ce soit. Il met ainsi en avant l’éthique de justice pour tous les êtres sensibles (animaux-humains ou animaux-non humains) dans le respect de la planète et de la biodiversité.

Nous sommes aujourd’hui face à un choix important pour notre éthique. En effet, soit on est ’’CONTRE’’ le racisme, le sexisme et l’homophobie (dans la cause animale et en dehors) en se positionnant clairement. Soit on ne dit rien ce qui revient à cautionner indirectement le racisme, le sexisme et l’homophobie dans la cause animale et dans notre société. De ce fait, se taire c’est laisser ces idées se banaliser et prendre racine dans les esprits (car vouloir rester neutre, c’est forcément choisir de ne pas critiquer et laisser faire !). C’est donc être ’’POUR’’ !
(Consulter le charte ici)
Il va de soi que nous nous inscrivons dans cette partie :

"- Un mouvement éthique basé sur les principes de respect des animaux-humains (toutes et tous quelles/quels que soient leurs couleurs, origines, sexualité…) et des animaux-non humains (à plumes, poils, écailles…) dans le respect de la planète et de la biodiversité."

samedi 10 août 2013

Action pour l'abolition de la viande, contre la fourrure et le cuir à Limoges

Il y avait bien quelques mois que nous n'étions pas allés sur la place St-Michel de Limoges. C'est ce que nous avons fait hier, vendredi 9 août.
Nathalie arborait une pancarte dénonçant d'un côté la fourrure et de l'autre le cuir, tandis qu'elle tenait également une pancarte interpellant les passants sur la question de l'esclavage tant humain qu'animal.
Cela  a notamment attiré l'attention et la curiosité d' un petit groupe d'enfants qui posait pas mal de questions pendant que chez d'autres personnes les mêmes pancartes provoquaient des rires moqueurs .





De mon côté, j'ai tenté de sensibiliser les passants sur la proposition d'abolition de la viande. Mais en vain.Certes,  il y eut quelques regards interrogatifs en direction de ma pancarte, quelques tracts et brochures distribués! 
Un passant a essayé de mettre en difficulté et à dénigrer les passants en me demandant quel serait notre choix dans l'hypothèse où nous nous retrouverions en terrain hostile et n'aurions rien  d'autre que des animaux (comme des vers de terre) à manger. Cette situation exceptionnelle donnait probablement un  bon alibi à mon interlocuteur pour consommer de la viande (pas de chez Charal car il maltraite les animaux, me dit-il!)
Seul, une SDF avec sa chienne de quatre mois, nous encouragea en disant que c'était bien ce que l'on faisait. Et quand je pense que certains souhaitent que les SDF n'aient plus d'animaux au prétexte que certains les maltraitent. C'est vrai hélas quelquefois mais combien d'animaux sont aussi maltraités dans les maisons des braves gens et à l'abri des regards? ! 



dimanche 4 août 2013

"Mon beau-frère travaille dans la viande" !

Compte-rendu de la 19e édition des manifs mensuelles pour la libération humaine et animale à Limoges

Parce que nous avons craint les fortes chaleurs de l'après-midi, nous sommes donc partis le matin mais la place des Carmes était occupée par un marché. Nous le savions mais nous avons tenté quand même de trouver une place pour garer notre voiture près de nous  mais en vain et cela  afin d'avoir un oeil sur nos trois chiens qui nous accompagnent ! Nous n'osons pas encore les laisser seuls si longtemps à la maison ! 

Du coup, nous nous sommes rendus juste à l'entrée de Limoges  sur une grande nationale, les voitures fort nombreuses en cette période estivale arrivant de Bordeaux ou Angoulême.

Nos petits protégés bien à l'abri, la voiture étant garée dans un parking très ombragé nous avons donc porté chacun une pancarte que nous avons montré aux automobilistes. 
Comme cela bouchonnait parfois à cause d'un feu tricolore, ils avaient tout le temps de bien voir. Certains semblaient apprécier d'autres non !

Peu de commentaires, sinon un couple dans une voiture :
L'homme : "mais qu'est ce qu'on mange alors?"
Moi :" le reste ! Regardez sur Internet, vous trouverez comment vous nourrir sans faire tuer des animaux ! "
La femme : "mon beau-frère travaille dans la viande !"
Moi. ".... ! " Le feu passant au vert, je n'eu pas le loisir d'en dire plus.

Ou encore celui-ci : une femme visiblement très inquiète en lisant la pancarte "Fermons les abattoirs" car elle pensait que l'abattoir allait fermer ! Je lui ai que nous souhaitions la fermeture des abattoirs mais que ce n'est pas encore une réalité ! Elle a continué son chemin sans que je puisse lui en expliquer les raisons.