mercredi 31 juillet 2013

Action "autocollants" à Bellac

Mercredi matin, 30 juillet, nous nous sommes rendus dans la commune de Bellac afin d'y coller quelques étiquettes de notre confection dans le centre de cette commune dédiée à l'élevage.
Nous nous inscrivons également dans la campagne d'Air Souffrance et nous avons donc quelques étiquettes expliquant en quelques mots que cette compagnie transporte des animaux destinés à l'expérimentation animale. Dans les prochaines semaines, nous ferons une distribution de tracts sur ce sujet afin de sensibiliser les passants.












lundi 29 juillet 2013

Italie, naissance du premier parti pour la libération animale

Nous partageons cet événement avec beaucoup de plaisir et d'espoir quant à la cause animale. 


Très  chers  amis,

C’est avec un vif plaisir que je souhaite vous faire partager un fait qui, selon moi, présente une grande importance historique. Le 8 juillet 2013 a été officiellement fondé à Milan le Movimento Politico di Liberazione Animale (Mouvement Politique de Libération Animale). J’en suis un des fondateurs avec six autres amis, végétariens et vegan. 
Vous comprendrez que, en tant qu’ Antispécistes – d’ordinaire appelés Animalistes – nous luttons pour que la société civile où nous vivons puisse donner lieu à la reconnaissance et à la mise en place des « Droits de tous les Animaux non humains » ; il faut toutefois que ces créatures soient définitivement « libérées » de leur état d’esclavage et d’exploitation perverse dans lesquels notre société – de surcroît hypocrite et ô combien inculte – continue à les faire vivre. 
L’esprit du Mouvement se fonde sur le fait incontestable et indispensable que, pour garantir à nos Frères les Animaux non humains, leurs droits naturels, il faut d’abord lutter pour les rendre libres. Ce problème, tout en étant fondamentalement éthique, est indiscutablement politique, car c’est seulement par la Loi que le Mouvement sera en mesure, au coup par coup, d’atteindre l’objectif de la libération des Animaux non humains, en s’appuyant sur une Politique saine, civile, laïque et éthique. 
Notre Mouvement est né avec cette finalité et la conscience que, nous tous Antispécistes, unis dans la compassion de cette juste cause, nous réussirons grâce à nos représentants au Parlement italien, opérant ainsi ce changement progressif non seulement dans la mentalité de chacun quelle que soit sa condition sociale, mais surtout au niveau institutionnel. 
Notre Mouvement est « sans couleur », ni à droite ni à gauche ni au centre. Une fois élus, nos représentants auront pour charge de réaliser le programme, sans constituer une caste fermée au dialogue social, mais en participant à la vie parlementaire en vue de la libération des Animaux non humains, de la reconnaissance, de la réalisation et de la tutelle de leurs droits parallèlement au maintien et à l’amélioration des droits des Animaux humains, à travers la lutte éthique et politique visant à la démolition de la mentalité répandue et millénaire spéciste anthropocentrique, dans une perspective de parité absolue des droits entre toutes les espèces existantes. Je vous invite à visiter le site du Mouvement sur Facebook, à adhérer à ce grand projet et à participer activement à notre bataille de « Libération animale ». Et n’oubliez pas que nos Frères les Animaux et le Mouvement ont besoin de vous ! Merci de votre attention et de votre collaboration.

Saluts antispécistes.
Federico

N.B. : je vous prie de bien vouloir diffuser largement la nouvelle de la fondation de notre Mouvement, en écrivant à vos amis et en les invitant à adhérer au projet de « Libération animale », en leur donnant le lien du Mouvement sur Facebook.

Et en France?

Il n'existe aucun parti politique axé sur la libération animale et le veganisme aujourd'hui. Par contre, il y a bien quelques partis welfaristes comme l'Alliance Ecologique Indépendante, le MHAN, le Trèfle ou encore le tout jeune MCPA mais aucun n'a  daigné répondre ou donner un avis sur le mémoire de Cristi Barbulescu Ethique Animale  contrairement à d'autres partis dont pourtant la cause animale n'est pas une de leurs priorités. Nous préparons pour les semaines à venir, une synthèse sur ce sujet : les partis politiques et le veganisme.

Avant cela, il y a bien eu un amendement - le 147 - déposé par une militante de Cergy Pontoise, lors du congrès fondateur du NPA en février 2009 et qui été rejeté.


AMENDEMENT 147 – AUX PRINCIPES FONDATEURS DU NPA

Nous devons prendre en considération la sensibilité des animaux, eux aussi victimes, entre autres, de la course à la productivité. Nous sommes pour l'abolition des pratiques barbares, dangereuses et indignes comme la corrida, les animaux dans les cirques, la chasse, la vivisection, la chasse à courre,  etc

Texte lu au congrès pour le soutenir :

je vais parler pour des vies et contre des lobbies :

Le capitalisme a modifié et amplifié l'exploitation animale, c'est pourquoi une grande partie du mouvement international de libération animale s'oppose au capitalisme. C'est une force qui lutte avec le même objectif que nous : nous devons l'encourager à nous rejoindre.

 Notre opposition à toutes les formes d'exploitation, d'oppression et de discrimination exige que nous nous interrogions sur la question de l'exploitation des animaux et, en général, sur le statut des animaux dans la société humaine.

Pour réaliser l'égalité réelle dans la société que nous voulons construire, il faut chercher de nouvelles façons d'être en relation avec les autres, qui remplacent l'usage capitaliste de l'appropriation égoïste du corps, des forces, de la vie des autres. Dans cette démarche, la question des animaux non humains ne peut plus être écartée.


Etre contre l'amendement 147, c'est légitimer l'oppression, l'exploitation.
Voter pour
Ø     ne retire rien aux humains
Ø     c'est aller dans le sens du nouveau parti
Ø     c'est vouloir apporter un plus à son programme.

Le NPA ne peut perpétuer la toute puissance de la hiérarchie, le respect du plus fort, le mépris des faibles et des perdants, il doit lutter aussi pour ces animaux, que ROSA  LUXEMBOURG et LOUISE MICHEL appelaient NOS FRERES, victimes sans voix sacrifiées sur l'autel du profit.


 résultats :

89 pour
434 contre
80 abstentions
17 NPPV

Et c'est encore en 2009, qu'une discussion a tourné autour de ce sujet lors des Estivales de la Question Animale. mais sans rencontrer l'enthousiasme des participantes-s.
Enfin, l'association Mouvement Vegan lors de sa création réfléchissait à s'inscrire comme parti politique à plus ou moins longue échéance. 

La question reste donc d'actualité, est-il possible d'envisager un parti pour la libération animale en France et si oui sur quelles bases fondamentales? Nous avons notre idée que nous vous ferons partager si le sujet vous interpelle !



jeudi 25 juillet 2013

Deux actions en juillet

Jeudi 18, tout d'abord, nous avons mis des tracts sur les pare-brises des voitures dans le centre-ville de Saint-Junien (sur des thèmes variés) et le mercredi 24, collage de quelques affiches à Montmorillon






samedi 20 juillet 2013

Devoirs de vacances !

Dans quelques jours, ce sera les vacances parlementaires.

Nous en profitons pour envoyer un courrier aux présidents des groupes parlementaires que nous avons interpellé cette année entre autres sur les questions des cirques avec animaux, des manèges avec animaux et sur le veganisme. 
Bien évidemment, nous n'avons eu aucune réponse de leurs parts ! 
 Le groupe des Verts lui travaille sur un modification de la loi afin que l'animal soit reconnu comme un être sensible alors qu'il est un bien meuble pour le Code Rural.

A noter que cette reconnaissance existe déjà dans la Constitution Européenne et que cela ne change pas grand chose en matière de respect animal; puisque la seule façon de respecter l'animal est de ne pas le réduire en esclave. 


Messieurs les présidents des groupes parlementaires

Les vacances parlementaires arrivent et j’espère qu’elles vous apporteront un peu de repos après une année riche en débats divers.
J’espère que vous mettrez à profit cet intermède dans votre vie politique pour réfléchir sur la question animale, les animaux, les oubliés de l’hémicycle, sauf quand il s’agit de les exploiter encore un peu plus !!
Il y aurait évidemment beaucoup à faire pour que nous les exploitions plus !
Cette année, nous vous avions interpellés sur deux sujets qui ne devraient pas bouleverser notre façon de vivre à toutes et à tous si vous vous décidiez à y mettre un terme en votant une loi interdisant ces pratiques.
Il s’agit de l’interdiction des animaux dans les cirques et de l’interdiction des manèges utilisant des animaux. L’économie française ne devrait pas être en péril en abolissant ces deux pratiques, symboles du spécisme.
Il faudra bien d’ailleurs que vous vous décidiez à aborder les questions du spécisme, du véganisme à l’Assemblée Nationale dans l’intérêt d’une part de millions d’êtres sentients que vous contribuez à maintenir en esclavage puisque vous avez le pouvoir politique  à y mettre fin et, d’autre part, de citoyens français émus ou révoltés par la condition animale et qui ressentent comme une profonde injustice. Une injustice aussi insupportable que peuvent l’être le racisme ou le sexisme, pour évoquer deux autres discriminations unanimement condamnées elles par la société.

Vous trouverez ci-dessous et en pièce jointe des documents que vous avez déjà reçus, vous expliquant pourquoi nous souhaitons que des débats aient lieux autour de sujets comme l’interdiction des cirques avec animaux, l’interdiction des manèges avec animaux et enfin  une large réflexion autour du veganisme et de l’antispécisme lors des prochaines sessions parlementaires

·         Argumentaires contre les cirques avec animaux
·         Argumentaires contre les manèges utilisant des animaux
·         Argumentaires contre le spécisme et en faveur du véganisme  et ce tract.

En vous souhaitant un repos bien mérité et dans l’espoir que ce courrier éveillera en vous un intérêt, voire de la compassion, pour tous ces animaux que nous avons privé de liberté !

Cordialement
Dominique Joron


mercredi 17 juillet 2013

Semaine pour la libération animale sur la ZAD Notre Dame des Landes du 5 au 11 août

Nous relayons bien volontiers cette information.



Pourquoi? 

Partout dans le monde, chaque jour, des milliards d’animaux non-humains de toutes espèces souffrent et meurent pour assouvir les besoins de l’humanité. C’est ce que nous nommons exploitation animale.
Le capitalisme moderne l’a bien compris, lui qui a porté cette exploitation et les souffrances qu’elle engendre à un degré jamais atteint auparavant, à travers la production de viande, lait, oeufs, cuir et miel, l’expérimentation sur animaux en laboratoire, ou l’anéantissement pur et simple d’écosystèmes et des êtres qui y vivent. Toutes ces pratiques ont pour but d’accroître les profits des classes dirigeantes, permettant au passage de maintenir en place le mode de vie d’une grande partie de la population mondiale, particulièrement dans nos pays riches, qui dépend des produits animaux.
Il est toutefois rare, même au sein des mouvements anarchistes et anticapitalistes, que la question de l’oppression des animaux soit abordée. Nous, groupe d’individu-e-s anticapitalistes et antiautoritaires, sommes pourtant convaincu-e-s que l’émancipation des humain-e-s n’a guère de sens si elle ne s’accompagne pas de l’émancipation de tous les êtres vivants. Nous ne pensons pas que les animaux non-humains nous soient inférieurs ni qu’il soit légitime de les faire souffrir, pour quelque raison que ce soit. De même que nous luttons au quotidien pour tenter d’en finir avec les systèmes de domination capitaliste, sexiste, raciste et autres, nous voulons nous battre pour donner une chance aux animaux de vivre leurs vies sans meurtre, enfermement ni torture.
Nous ne pensons donc pas que la solution soit de réformer le système de l’exploitation animale pour le rendre plus supportable. Nous ne réclamons pas des cages plus grandes pour les poules en batterie, mais la suppression des cages et de l’usine qui va avec. La libération animale est à nos yeux une nécessité éthique qu’aucun élevage raisonné ne suffira à mettre en oeuvre. Nous n’avons cependant pas de solutions toutes faites : le véganisme au niveau individuel, c’est à dire le fait de ne consommer aucun produit issu de l’exploitation animale, n’est clairement pas à lui seul une solution à un problème global.
Plusieurs d’entre nous vivent et luttent sur la ZAD, lieu de lutte contre un aéroport mais aussi contre le monde capitaliste qui l’engendre. Ici des millions d’animaux sont menacés par le bétonnage, mais à l’heure actuelle ce sont déjà des milliers d’animaux d’élevage qui vivent ici enfermés, souvent avant une mise à mort à plus ou moins longue échéance. Beaucoup de personnes qui participent à cette exploitation sont pourtant des habitant-e-s qui luttent ici contre le même ennemi que nous, pour la plupart depuis bien plus longtemps que nous. Tout cela rend la lutte contre l’exploitation animale encore plus d’actualité ici qu’ailleurs, mais également difficile à mener au sein d’un mouvement qui refuse en grande partie de la considérer comme une domination à abattre. Nous pensons pourtant qu’il y aurait beaucoup à construire ici à ce sujet, dans une lutte qui semble avoir ouvert une brèche en France à la question des animaux et de la nature.
C’est pourquoi nous invitons sur la ZAD du 5 au 11 août toutes les personnes intéressées par la question animale et se reconnaissant dans des principes antiautoritaires. Nous aimerions faire de cette semaine un espace de rencontre de gens impliqué-e-s ou désireux/ses de s’impliquer avec des bases radicales dans la lutte pour les animaux, ainsi qu’un espace de débats sur l’exploitation animale en général et au sein des luttes sociales, sur la ZAD et ailleurs.

Le programme de la semaine : cliquez ici

samedi 13 juillet 2013

La "18ème" sous le signe de l'indifférence!

Nous n'avons pas pu faire cette action comme prévue le samedi 6 juillet et nous l'avons reportée au vendredi 12 de 10 h à 12 h  afin de profiter d'une toute relative fraîcheur matinale.
D'ailleurs autant de monde, à peu de chose prêt, passait à notre proximité que ce soit en voiture ou à pied.
Par contre, comme c'est écrit dans le titre, nous avons du faire face à une indifférence désarmante. Certes, les gens prenaient facilement les tracts qui leur étaient proposés mais il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour avoir un début de discussion. Une femme d'une bonne soixantaine d'années a qui j'expliquai la libération animale/l'antispécisme et qui visiblement me prenait pour un extra-terrestre !
Pour Nathalie, brandissant une pancarte (voir photo) une femme lui répondit en haussant les épaules et sur un air désabusé : "ce sont les êtres humains, HÉLAS !" 




lundi 1 juillet 2013

L'animal de compagnie, une victime aussi du spécisme

Tract à télécharger en format A5 R/V N/B



Dans le microcosme du mouvement vegan une divergence de fond existe quant aux animaux de compagnie.
Pour les uns cela ne devait pas exister car ils sont plus ou moins privés de liberté, ils servent de "compagnons" sans qu'on leur demande vraiment.
Pour les autres, il est possible d'établir une relation basée sur l'amour, la complicité et l'harmonie.
Il faut aussi comprendre que par animaux de compagnie, nous excluons tous ceux qui ont une fonction particulière comme de monter la garde, aller à la chasse, surveiller des troupeaux etc etc.(à noter que dans un monde vegan, il ne serait plus possible d'utiliser ainsi et autrement des animaux!)
Les premiers ont sans doute raison sur le fond et la vie en communauté animal/homme devrait se faire d'un commun accord . C'est également vrai que la vie en société, humaine qui plus est, invite à respecter certaines règles pour les autres mais aussi pour leur sécurité.
Pourtant, ici, nous soutenons plutôt la seconde thèse. Tout d'abord, pour répondre à la demande importante d'adoption. Il ne saurait être question de tuer, oui de tuer, les animaux en refuges coupables de rien mais victimes de la médiocrité humaine. 
Nous écrivons tuer car il est temps de tordre le cou à cette expression "euthanasier un animal". On euthanasie pour abréger une grande souffrance, quand on sait qu'il n'y a aucun espoir de guérir. C'est un acte d'amour difficile à surmonter. Là, on tue parce que des animaux ne trouvent pas preneurs ! Et  l'assassin n'est pas celui qui administre la dose létale mais celui l'a abandonné et en amont le vendeur et l'éleveur! 
Ensuite parce que nous pensons qu'il est possible d'établir une bonne relation avec les animaux et d'autant plus, s'ils sont domestiqués depuis des milliers d'années et qu'un retour à la vie sauvage n'est pas facile.

D'ailleurs, on peut aussi s'interroger du devenir des animaux dits d'élevages si nous obtenions la libération animale. Outre qu'un frein sérieux serait mis à la reproduction, il n'est pas question d'exterminer des races animales (de quel droit le ferions-nous) Il devrait donc être possible de leur laisser le choix entre une vie libre et autonome ou bien une vie le plus libre possible mais sous la bienveillance et l'amour d'humains. Nous faisons le pari que cela est possible que ce soit pour les chiens, les chats mais aussi pour les herbivores, les gallinacées que nous exploitons actuellement.
Le débat est ouvert!