Enfin, les couples homosexuels deviennent des couples ordinaires, reconnus par la société dans la mesure où ils ont le "droit" de se marier.
Nous avons tous suivi, plus ou moins cette actualité, où la haine, la médiocrité et l'intolérance de certains (bien nombreux hélas) ont dégouliné tant sur les trottoirs de nos villes que sur le web. La Saint-Barthélémy ne fut pas loin et des homosexuels ont payé par quelques tabassages leur imprudence en osant afficher leur différence !
La loi a eu raison et elle est justice, c'est si rare qu'il convient de le noter et nous ne remercierons jamais assez Madame Taubira, d'avoir porté ce projet de loi avec beaucoup de détermination et de courage face à une opposition aux comportements indignes tant sur les bancs de l'Assemblée que dans la rue.
Les médias, les réseaux sociaux ont largement commenté et relayé cette information que l'on peut qualifier d'historique. Parmi la multitude d'articles, coupures de presse, nous avons été particulièrement touché par cette lettre ouverte d'une mère de famille, homosexuelle à la meneuse des manifestations pour tous, Frijide Barjot, en ligne sur le site du Nouvel Observateur.
Et oui, Madame Barjot, Madame Boutin et tous les homophobes, pourquoi?
Nous sommes curieux de connaître leurs réponses !
samedi 27 avril 2013
jeudi 25 avril 2013
vendredi 19 avril 2013
mercredi 17 avril 2013
La pêche commerciale, stop !
Après la pêche de loisir, nous nous sommes penchés sur la pêche professionnelle et nous en avons conclu qu'elle est cruelle, facteur de misère humaine, responsable de catastrophe écologique et que le poisson n'est en rien nécessaire à la consommation humaine !
Tract de 4 pages en format A5 téléchargeable ici
Tract de 4 pages en format A5 téléchargeable ici
" Ce n'est pas parce que les poissons sont incapables de crier
que leur mort est moins violente. Ramasser des oiseaux sauvages dans un filet
et les noyer lentement, en les plongeant
dans l'eau, semble difficilement acceptable et pourtant c'est l'équivalent de
la pêche commerciale. Que dirait-on aussi d'une industrie qui installerait
verticalement des filets mesurant plusieurs centaines de mètres de hauteur et
s'étendant sur plusieurs kilomètres à travers champs et forêts, dans le but
d'accrocher au passage tous les oiseaux sauvages, migrateurs ou autres, et les
laisserait mourir là ? Ce n'est pas parce que cette pratique a lieu sous les mers qu'elle devient
acceptable."
Albert Simon -Homme de radio français
Les pêcheurs n'ont
pas forcément toujours bonne presse. On
les accuse à cause d'une pêche intensive d'épuiser les ressources sans attendre
le renouvellement des espèces et cela à une époque où l'on s'interroge de plus
en plus sur l'impact de l'homme sur son environnement.
On peut également
s'interroger sur la pertinence de poursuivre cette activité.
Le poisson : un être sentient !
La capacité des
poissons à ressentir stress, peur et souffrance est aujourd’hui pleinement
reconnue.
Nous nous rendons
compte maintenant que les poissons présentent un riche éventail de
comportements complexes et que l'apprentissage joue un rôle central dans le
développement de leur comportement. Ils
ont une mémoire à long terme impressionnante. Leurs capacités cognitives sont
souvent comparables à celles des primates non humains Ils se reconnaissent
entre eux et sont de plus capables d'évaluer le prestige social des autres. Ils
coopèrent de diverses façons au cours de la recherche de nourriture, la
navigation, la reproduction et l'évitement des prédateurs
Ils communiquent
entre eux en comprimant leur vessie natatoire, en grinçant des dents ou encore
en frottant certaines de leurs arêtes les unes contre les autres.
La pêche : une activité cruelle
Certains thons sont
pêchés à la seine tournante et enveloppante, un banc de poisson est encerclé
avec un filet qui est ensuite resserré, hissé et maintenu sous 0°. Ceux qui ne
meurent pas écrasés ou étouffés sont victimes de choc thermique.
Dans la pêche au
chalut, les poissons sont entraînés et pressés vers l’extrémité du filet en
culs de sac, mêlés généralement à des cailloux et pendant des heures. Les
frottements leurs mettent souvent les flancs à vif. Pris dans les mailles, ils
ne peuvent reculer et se vident de leur sang pendant de longues heures, les
pêcheurs ne remontant pas le filet chaque jour.
.La décompression
est terrible lorsque la remontée est forcée : la chute de la pression provoque
une dilation du gaz enfermé dans leur vessie natatoire qui parfois éclate. Les
yeux sortent de leurs orbites, l’estomac et l’œsophage par la bouche.
Les poissons sont
extraits des filets par des crochets. Les espadons, thons et requins sont
pêchés aux harpons ou par palangres flottantes (un fil atteignant parfois 50 km
garnis de milliers hameçons avec appâts)
Les poissons non
désirés sont rejetés par-dessus bord, parfois à la fourche.
Une pêche raisonnée n’est pas acceptable.
Il semble donc qu’il faille envisager sérieusement une reconversion des
pêcheurs en apportant toute l’aide nécessaire
Le poisson n’est pas nécessaire à notre
alimentation
Dans « le » poisson,
on trouve :
·
Omega 3 : Les huiles végétales non dénaturées
en contiennent.
·
Phosphore : on en trouve dans les fruits secs,
artichauts, asperges, bananes, blés, cerises, châtaignes, haricots, pommes de
terre, poireaux, oranges, persils, pêches… et la liste est longue !!
·
Fer : légumineuses, céréales ou pains enrichis,
crème de blé, légumes aux feuilles vert foncé, noix, fruits secs, mélasse et
tofu.
·
Zinc : céréales entières et graines.
·
Vitamine A et bêtacarotène : légumes de couleur
jaune ou orange vif, les légumes à feuilles vertes ou les fruits jaunes
(abricots, mangues et citrouilles).
·
Iode : sel iodé, algues, et plantes cultivées
dans un sol riche en iode.
« Le » poisson
apporte aussi pas mal de toxines concentrées dont des métaux lourds et du
mercure.
lundi 15 avril 2013
Manger des œufs, une pratique pas si anodine !
Tract largement inspiré de celui d'Un Réseau Antispéciste de Lyon est disponible aux Editions Tahin Party, "Pourquoi ne pas consommer d'oeufs?" Caractéristique : brochure de 4 pages A5 n/b téléchargeable en pdf
Il y a 55 millions de poules pondeuses exploitées et tuées en France chaque
année. Les œufs en vente dans le commerce proviennent de trois types
d’exploitations : les élevages « en batterie » produisent à eux
seuls 93 % des œufs consommés en France ; le reste vient des élevages dits
«plein air» (les œufs « bio », souvent), puis, en infime proportion, des
élevages dits « libre parcours ».
► Les «
batteries »
Les poules vivent jusqu’à 6 ou 7 par cage grillagée, inclinée afin de faire
glisser les œufs vers l’extérieur. L’espace dont dispose la poule durant toute
sa vie ne dépasse pas 550 cm². Par dizaines de milliers dans un hangar éclairé,
elles ne verront jamais le soleil, ni ne connaîtront le repos d’une nuit sombre
et calme. Le surpeuplement, le vacarme et la lumière perpétuels les empêchent
de dormir et les rendent folles, les amenant à s’automutiler et à
s’attaquer entre elles. Les blessures et la saleté ambiante (les cages ne sont
pas nettoyées plus d’une fois l’an) provoquent de très nombreuses infections et
maladies.
Chaque jour, des brouettes de cadavres sont donc retirées de ces hangars où
les éleveurs n’entrent qu’en combinaison et intégralement masqués. Ne pouvant
garder longtemps un rythme de ponte effréné, devenues moins rentables, elles
sont tuées à 18 mois (alors qu’elles pourraient vivre 10 ans) sans avoir jamais
pu marcher, courir, étendre leurs ailes, gratter et picorer la terre ou nicher.
Par ailleurs, pour limiter les « accrochages » dus à la surpopulation, les
producteurs atrophient couramment les becs (épointage), voire, éliminent
carrément becs et ongles (« débecquage » et « désonglage » s’effectuent parfois
au fer rouge, mais sont interdits dans le cas des labels), causant de vives
souffrances et parfois de longues agonies. Enfin, le transport et l’abattoir
sont généralement un calvaire : os brisés à la prise, déshydratation dans les
camions pendant les heures de trajet, non-étourdissement accidentel suivi d’ébouillantage
à vif, etc.
► L’élevage en «
plein air »
La densité, bien moindre, reste le plus souvent quand même effroyable.
Élevées toujours en hangar, l’accès à l’extérieur peut être refusé pendant les
six premières semaines.
Malgré la rotation imposée des parcours, il ne reste de toute façon bien
souvent plus un brin de végétation. Dans les pires des cas, les poules n’ont
d’autres possibilités pour se dégourdir que de marcher à la queue leu leu dans
un étroit couloir grillagé. Les exploitants bénéficient néanmoins de la
pompeuse appellation « élevées en plein air » et axent leur propagande sur des
poules «heureuses», avec photo d’une belle poule seule dans un immense champ de
verdure !
► L’élevage en «
libre parcours »
On parle de « système extensif » : les milliers de poules dans un hangar
ont accès à un terrain recouvert en partie de végétation.
Le bonheur ? Non. Toute exploitation considère toujours les animaux comme
des objets. Ainsi, ces variétés de poules sont sélectionnées sur le taux de ponte,
et non de croissance de chair : de ce fait, dès l’éclosion les poussins mâles
sont automatiquement exterminés parce que, ne pouvant pondre, ils ne sont pas
non plus rentables pour la production de chair. Ils seront collectivement gazés
ou bien électrocutés, étouffés dans des sacs ou encore écrasés sous un rouleau
compresseur.
L’éthique
Si manger « du » poulet signifie devoir le faire tuer, manger un œuf n’est
en revanche pas injuste en soi. Fécondé ou non, l’œuf ne ressent évidemment
rien, n’a pas de projets, et ne sera donc pas lésé.
Mais cet œuf provient de l’exploitation d’une poule et indirectement de la
mort de poussins (qui serviront à nourrir les visons d’élevage notamment) qui,
pareillement à nous autres humains, sont sentients. Sensibles au plaisir et à
la souffrance, la poule et le poussin ont aussi des intérêts
fondamentaux comme celui de vivre et de vivre libres. Ces intérêts devraient
primés quand ils sont mis en balance avec notre besoin si secondaire de
consommer des œufs
Voilà pourquoi nous refusons de consommer des œufs et que nous vous
invitons à faire de même.
Pour des raisons similaires, nous refusons aussi la viande, « le
» poisson, le cuir, les laitages et toutes formes d’exploitation
animale.
Heureusement, aucun aliment d’origine animale n’est indispensable (les
végétaliens doivent veiller à leurs apports en vitamine B12). Si nous voulons
un monde meilleur, cesser de consommer des produits animaux est la première
chose à faire : il n’est pas de pratiques que nous puissions si aisément
changer et qui aient immédiatement d’aussi importantes conséquences pour un si
grand nombre d’individus.
Il ne s’agit pas uniquement d’une question individuelle : c’est notre
société tout entière qui doit se remettre en question et de toute urgence. Nous
sommes un mouvement pour l’égalité : nous voulons que cesse le mépris et que
l’on prenne en compte de façon égale les intérêts fondamentaux des uns et des
autres, quels que soient leur sexe, leur race, mais également quelle
que soit leur espèce !
samedi 13 avril 2013
Action végétalienne à Saint-Junien
Une bien belle journée de printemps en ce samedi 13 avril. Nous en avons profité pour faire une action à Saint-Junien portant sur le végétalisme.
Ce furent, en effet, des tracts dénonçant la consommation de viande mais aussi du lait et des oeufs qui furent distribués tandis que nous avions disposé quelques pancartes abordant ces thèmes.
Le public prenait de bonne volonté les documents (quelques rares refus) avec le sourire bien souvent mais peu de conversations ont été engagées.
Néanmoins, une famille anglaise a visiblement été sensible aux photos sur nos panneaux. Un autre anglais m'a dit qu'il était végétarien. J'avais épuisé les tracts sur le lait à ce moment là mais je lui a donné un sur les oeufs qu'il a pris bien volontier.
Une femme, regrettant d'être pressée, a dit qu'elle aimait bien ce que l'on faisait et qu'elle nous soutenait. Elle avait déjà remarqué nos affiches que nous collons de tant à autres sur les murs de la ville.
Seule remarque négative : " et bien, on va manger quoi? Oh et puis c'est bon une côte de boeuf !"
Dans le même registre négatif, Nathalie arborait un panneau incitant à se questionner mais elle a remarqué que bien des gens détournaient le regard !
Ce furent, en effet, des tracts dénonçant la consommation de viande mais aussi du lait et des oeufs qui furent distribués tandis que nous avions disposé quelques pancartes abordant ces thèmes.
Le public prenait de bonne volonté les documents (quelques rares refus) avec le sourire bien souvent mais peu de conversations ont été engagées.
Néanmoins, une famille anglaise a visiblement été sensible aux photos sur nos panneaux. Un autre anglais m'a dit qu'il était végétarien. J'avais épuisé les tracts sur le lait à ce moment là mais je lui a donné un sur les oeufs qu'il a pris bien volontier.
Une femme, regrettant d'être pressée, a dit qu'elle aimait bien ce que l'on faisait et qu'elle nous soutenait. Elle avait déjà remarqué nos affiches que nous collons de tant à autres sur les murs de la ville.
Seule remarque négative : " et bien, on va manger quoi? Oh et puis c'est bon une côte de boeuf !"
Dans le même registre négatif, Nathalie arborait un panneau incitant à se questionner mais elle a remarqué que bien des gens détournaient le regard !
mardi 9 avril 2013
Pétition : pour interdire les manèges utilisant des animaux
Pétition a destination des présidentes-s des groupes politiques à l'Assemblée Nationale visant à faire interdire les manèges utilisant des animaux
Lien vers la pétition, n'hésitez pas à partager merci !
Le texte est identique au texte du tract
Lien vers la pétition, n'hésitez pas à partager merci !
Le texte est identique au texte du tract
lundi 8 avril 2013
Lettre ouverte à la Fédération des Parents d'élèves sur la question des cirques avec animaux
Bonjour,
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous nous présentons en
quelques mots afin que vous sachiez qui est votre interlocuteur. Nous avons
créé une association « leur vie ne nous appartient pas – centre
ouest » , association qui œuvre pour la libération animale.
« La Libération Animale » est un mouvement politique
et philosophique qui souhaite que la société porte un autre regard sur les
animaux, qu’elle prenne conscience du fait que leur exploitation et leur
traitement (élevage et mise à mort) sont profondément cruels,
injustes et par conséquent indéfendables.
Si
vous souhaitez approfondir la question, nous vous invitons à visiter notre blog
et plus spécifiquement cette page.
Vous vous demandez sans doute en quoi vous pouvez être concernés ?
Pourtant, vous l'êtes d’une part parce qu’en tant qu’humains vous participez de
près ou de loin à l’exploitation animale par votre mode de consommation (viande,
lait, cuir....) et d’autre part pour la raison que nous allons développer
ci-dessous.
Depuis
quelques mois, nous menons une campagne tant à l’échelon national qu’européen
pour qu’une loi, un décret soit voté visant à l’interdiction des cirques avec
animaux.
Voir notre argumentaire et notre tract « Pour des cirques sansanimaux »
Or, à ce jour, nous avons pu rencontrer deux députés
(Jérôme Lambert et Alain Marsaud) qui nous ont fait part de l’intérêt des
enfants pour les cirques avec animaux, ce dernier ayant même ajouté lors de cet
entretien qu’il existait une forte demande tant de la part du corps enseignant
que des parents d’élèves.
Donc, en tant que représentant des parents d’élèves via votre
fédération, nous vous interpellons aujourd'hui.
En effet, nous vous demandons de réfléchir sur la portée
de vos actes lorsque vous cautionnez ce genre de spectacle source de grande
maltraitance en y emmenant vos enfants qui, innocemment, se réjouissent sous
les chapiteaux ne réalisant pas toute la misère animale qui se cache derrière
les lumières et la fanfare,.
Nous vous demandons de mettre en balance d’un côté la joie
éphémère des enfants face à des animaux qu'ils croient heureux et de l’autre la
si triste existence de ces animaux engendrée par le fait que des adultes y
conduisent leurs enfants. Le plus important, vous en conviendrez, est la
liberté de ces animaux, liberté dont ils sont totalement privés puisque incarcérés
à vie dans des conditions les conduisant fatalement à la folie. Les
comportements stéréotypés, comme le balancement incessant des éléphants ou les
allers retours des fauves dans leurs cages, en sont d’ailleurs un marqueur dont
il faudra bien un jour que les pouvoirs publics se préoccupent. On ne peut pas
admettre que des êtres vivants puissent vivre cela toute leur vie. Imaginez-vous
un instant à la place des deux éléphantes de Lyon, qui ont fait la une des
journaux, et qui sont privées de liberté depuis 1968 !... année où
elles ont été capturées comme il fut un temps nous capturions des
« nègres » pour les planteurs de cannes à sucre ! A cette
époque, la discrimination tournant autour de la race était la norme, acceptée
sans doute par l’immense majorité tout comme l’est aujourd’hui la discrimination spéciste.
Cette discrimination basée sur l’espèce ancrée dans les esprits
comme une chose normale de par notre conditionnement permet de torturer ou de
maltraiter des animaux – car il s’agit bien de maltraitance et y compris dans
les cirques où certains circassiens font
plus attention à leurs animaux dans le respect de la réglementation en
vigueur. Si une telle discrimination inacceptable pour qui montre un minimum de
sensibilité perdure, c'est justement pour des motifs secondaires comme
celui de l’émerveillement des enfants qui ont mille autres moyens de d’être
ébloui sans que cela engendre de la souffrance!
Enfin, est-ce éduquer un enfant que de lui montrer le
martyre maquillé de paillettes? A l'évidence, ces animaux emprisonnés à
perpétuité sont malheureux et n’accompliraient jamais, à l’état sauvage,
ces numéros réalisés contre leur gré et parfois douloureux.
Nous vous remercions d’y réfléchir avec toute votre conscience
et nous sommes à votre disposition si vous avez des questions.
Nous
vous adressons nos salutations les meilleures.
Dominique
Joron
Pour « Leur
vie ne nous appartient pas –centre ouest »
dimanche 7 avril 2013
La 15ème édition des manifs mensuelles pour la libération animale à Limoges
Le froid nous a accompagné pendant tout le temps de l'action. La dernière demi heure a semblé bien longue mais ce que nous avons enduré n'a rien de comparable avec le martyre subit par les animaux !
Nathalie avait fabriqué une nouvelle pancarte qui a rencontré un certains succès.
Nous avons EU quelques encouragements de la part d'automobilistes (au féminin!), d'un couple d'une soixantaine d'années
Discussion courtoise avec un autre couple dont le monsieur est un pêcheur "no-kill" (il rejette le poisson à l'eau). Je lui ai parlé de la souffrance de l'hameçon dans la bouche du poisson. Pas pire que chez le dentiste m'a-t-il répondu ! Je lui ai donc donné ce tract.
Nathalie avait fabriqué une nouvelle pancarte qui a rencontré un certains succès.
Nous avons EU quelques encouragements de la part d'automobilistes (au féminin!), d'un couple d'une soixantaine d'années
Discussion courtoise avec un autre couple dont le monsieur est un pêcheur "no-kill" (il rejette le poisson à l'eau). Je lui ai parlé de la souffrance de l'hameçon dans la bouche du poisson. Pas pire que chez le dentiste m'a-t-il répondu ! Je lui ai donc donné ce tract.
Lettre ouverte à Barbara Pompili, députée écologique sensible à la cause animale.
Madame Barbara Pompili, vice-présidente du groupe Ecologiste à l'Assemblée Nationale a envoyé le courrier suivant à de nombreux militants de la cause animale.
Nous lui avions proposé, pour notre part, qu'elle fasse une proposition de loi pour des cirques sans animaux.
Son courrier aborde la problématique de l'élevage industriel. Nous lui avons répondu en axant sur le devoir de s'interroger sur notre relation à l'animal que nous réduisons à l'état d'esclave. Nous lui avons envoyé deux brochures l'un sur l'abolition de la viande et l'autre sur le lait (ce dernier ayant été réalisé par Lausanimaliste)
Bonjour
Madame la Députée,
Je vous
remercie pour votre réponse et je me réjouis qu’un nombre croissant de citoyens
se positionne favorablement sur la
question animale.
Pour ma part,
je vous avais écrit plus spécifiquement sur les cirques avec animaux et j’y
reviendrai en seconde partie de cette lettre.
Mais
auparavant, je tiens à féliciter les Verts de vouloir faire évoluer la
législation pour qu’enfin l’animal ne soit plus un bien meuble. La
reconnaissance d’être vivant sentient est en effet importante et sera un levier
puissant pour faire évoluer certaines mentalités.
Vous dénoncez
également l’élevage industriel au profit du seul élevage en pâturage ou aux
prés.
Bien sûr,
comparé à l’horreur de l’industriel, cette alternative semble très séduisante.
Mais j’y ferais deux objections. :
- L’aspect éthique d’abord : certes les animaux sont bien mieux
traités mais la finalité de ces élevages sont identique : produire de la
viande, du lait, des œufs et donc des animaux à qui ont ôtera la vie dans des
abattoirs. Outre qu’il faudra bien que l’on s’interroge aussi sur ce droit de
vie et de mort que nous nous arrogeons sur eux, vous savez bien que l’abattage
et en amont le transport sont forcément source d’un stress et d’une
angoisse importants.
Et tout cela pour
des questions de goût, d’habitude, de culture alors que des alternatives à la
consommation de produits animaux existent. Alternatives qui ne demandent qu’à
évoluer encore plus pourvu qu’il y ait une volonté politique à adopter le
veganisme.
Avant l’abattoir, il y a certes une vie meilleure que dans un
élevage industriel mais une absence de liberté quand même. Et puis, il faut
quand même penser que des personnes se sont opposées aux élevages comme Louise
Michel, Elisée Reclus, voir même à une époque encore bien plus lointaine Pythagore
alors même que l’hors-sol n’existait pas. Ce qui veut bien dire que l’élevage,
l’exploitation d’animaux sous quelle forme que ce soit n’est pas acceptable.
Pour clore cette première partie, je vous invite à lire deux brochures sur le lait et sur la viande.
En ce qui concerne les œufs, outre le rendement qui est
demandé aux poules pour produire des œufs et qu’elles finissent aussi à
l’abattoir, vous savez sûrement que les poussins mâles sont gazés ou broyés.
- L’aspect pratique enfin qui est d’ailleurs fort bien expliqué dans cette
brochure du Mouvement Abolition de la Viande que je vous invite à lire. Il est
écrit qu’il n’est pas possible de revenir aux élevages d’autrefois tant la
demande en produit carnée est forte aujourd’hui notamment dû au fait de
l’accroissement de la population et du coût moindre. Cet accroissement s’est
d’ailleurs aussi accompagné par une demande accrue d’espace pour nos activités,
nos loisirs (zones commerciales, zones industrielles, parcs de loisir, stations
de ski mais aussi champs, prairies, exploitation forestières, réseaux de
communications mais aussi habitats. Il n’y aurait donc pas assez de place pour
laisser pâturer des animaux en grande nombre dans la nature.
Une solution
consisterait à diminuer la consommation de viande, ce qui dans ce cas ne remet
pas en cause notre rapport spéciste de dominant que nous avons sur l’animal)
mais causerait du tort à une profession pourtant déjà bien assistée par les
aides financières qu’elle reçoit. Il n’est sans doute pas envisageable de voir
des cheptels réduit de la moitié ou du trois quart pour une consommation
raisonnée mais non éthique quand même ! La solution se situe bien dans une
abolition avec une aide à la reconversion pour les filières viandes, lait et
œufs. La reconversion ne devrait pas
être un problème insurmontable puisque nous consommerons toujours des produits
pour nous nourrir.
Bien sûr,
vous comprenez que ce n’est pas un plaidoyer pour l’élevage industriel mais que
l’élevage en pleine nature a aussi ces limites et que la libération animale et
le veganisme sont la seule solution viable et fondamentalement éthique. Je vous
remercie d’y réfléchir mais si, et je vous le concède, cette vue de l’esprit
est encore bien minoritaire et y compris dans le mouvement animaliste.
Ce qui ne
l’est pas minoritaire dans le milieu animaliste est l’opposition à la présence
d’animaux dans les cirques. Et j’en arrive à la seconde partie de ma lettre.
Vous avez
reçu plusieurs courriers dans ce sens suite à une cyber-campagne auxquels vous
avez la gentillesse de répondre en précisant votre souci du bien-être animal.
Aujourd’hui,
je me permets de vous solliciter dans la mesure où vous êtes vice-présidente du
Groupe Politique les Verts à l’Assemblée Nationale (sur le site, il estd’ailleurs écrit que vous en êtes la présidente !)
En effet, un
député que j’ai rencontré à suggérer que nous aurions plus de chance qu’un
projet de loi soit mis à l’ordre du jour s’il est déposé par le président d’un
groupe politique. Nous avons d’ailleurs fait une démarche dans ce sens auprès
de tous les présidents de groupes politiques ainsi qu’une pétition à l’intention
de Madame Gaillard, présidente du groupe d’étude protection animal.
Alors, bien
sûr, la modification du statut de l’animal est une chose importante et c’est
tout à votre honneur de vous y atteler mais l’interdiction des cirques avec
animaux est à votre portée. Des pays ont déjà interdit la présence de ces
cirques sur leurs territoires.
Il serait vraiment bien que la
France rejoigne cette liste, faisant par-là preuve d’une belle avancée sur le
chemin de l’éthique animale.
Je compte sur
vous, merci infiniment
Cordialement
vendredi 5 avril 2013
Rencontre avec le député Alain Marsaud
Lire avant : Offensive contre les cirques avec animaux
Favorable à
une interdiction pure et simple des cirques avec animaux, Alain Marsaud a
reçu Schuchai Zhu, ce mercredi 3 avril
pendant une quinzaine de minutes
Le député a
mis l’accent sur la forte demande de la part des instituteurs et des parents
d’élèves pour ces cirques. (Nous préparons un courrier à l’intention de la
Fédération des parents d’élève.)
Par ailleurs,
le député, par ailleurs vice-président du groupe d’étude pour la protection
animale nous a convié à une rencontre avec l’ensemble du groupe pour exposer
nos doléances.
Enfin, je
tiens à remercier Schuchai Zhu qui a pris de son temps pour rencontrer ce
député. Cette démarche est très importante puisque ce sont bien eux qui votent
les lois et c’est bien par eux que nous devons passer pour faire évoluer la
condition animale sur un plan législatif.
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