Nathalie arborait une pancarte dénonçant d'un côté la fourrure et de l'autre le cuir, tandis qu'elle tenait également une pancarte interpellant les passants sur la question de l'esclavage tant humain qu'animal.
Cela a notamment attiré l'attention et la curiosité d' un petit groupe d'enfants qui posait pas mal de questions pendant que chez d'autres personnes les mêmes pancartes provoquaient des rires moqueurs .
De mon côté, j'ai tenté de sensibiliser les passants sur la proposition d'abolition de la viande. Mais en vain.Certes, il y eut quelques regards interrogatifs en direction de ma pancarte, quelques tracts et brochures distribués!
Un passant a essayé de mettre en difficulté et à dénigrer les passants en me demandant quel serait notre choix dans l'hypothèse où nous nous retrouverions en terrain hostile et n'aurions rien d'autre que des animaux (comme des vers de terre) à manger. Cette situation exceptionnelle donnait probablement un bon alibi à mon interlocuteur pour consommer de la viande (pas de chez Charal car il maltraite les animaux, me dit-il!)
Seul, une SDF avec sa chienne de quatre mois, nous encouragea en disant que c'était bien ce que l'on faisait. Et quand je pense que certains souhaitent que les SDF n'aient plus d'animaux au prétexte que certains les maltraitent. C'est vrai hélas quelquefois mais combien d'animaux sont aussi maltraités dans les maisons des braves gens et à l'abri des regards? !
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