La météo pour cette 17e édition
fut favorable puisque seulement deux trois gouttes de pluie sont tombées à la
fin.
Comme nous le
faisons maintenant depuis quelques mois, nous nous installons de chaque côté de
l’avenue avec nos pancartes.
Nathalie a rencontré
plusieurs personnes dont une l’a encouragée à poursuivre nos actions, de ne pas
nous décourager puisque selon elle, cela s'imprimait peu à peu dans
l'inconscient collectif et que, par ailleurs, les gens étaient de plus en plus
sensibles au bien-être animal. Moins encourageant fut un jeune qui lui dit qu’il
fallait manger les animaux ! Plus décevant encore, cette bourgeoise aux
airs supérieurs qui, sur un ton péremptoire, mais néanmoins avec le sourire lui
dit qu’elle se trompait de combat et que l’humain avait la priorité parce que
sa souffrance était tellement plus importante et que de toutes façon nous
étions des carnivores. Arguments qui furent démontés un à un mais la dame, sûre
d’elle, drapée de sa bonne conscience humaniste (mais que fait-elle d’ailleurs
exactement pour les humains ?) partit, imperturbable.
De mon côté, ce fut plus
positif hormis une dame dont le seul sujet de préoccupation quant à la
cause animale était de savoir pourquoi certaines vaches n’ont plus de cornes
aujourd’hui !
Heureusement,
un garçon a pris quelques tracts avec l’intention de les distribuer autour de
lui. Il était tout à fait favorable à la libération animale. Par ailleurs,
trois jeunes filles ont découvert l’horreur de la maltraitance en regardant nos
panneaux (en particulier celui sur la fourrure et celui sur l’expérimentation
animale) et elles nous ont félicités pour notre action.
Enfin, une jeune femme m’avoua
manger de la viande mais provenant d’élevage au sol. Je lui expliquai que la
finalité est la même: l’abattoir , ce dont elle convint aisément mais elle me
déclara qu’elle envisageait de devenir végétarienne. Je lui ai laissé la
brochure "Abolition de la viande".
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